Juillet 2024 :
"Ne vous laissez pas entraîner par une majorité
à faire ce qui est mal."
Exode 23:2
EVENEMENT À NE PAS MANQUER :
- Appel pour l'entrée au catéchisme :
Les enfants nés en 2013 feront leur entrée au catéchisme le 15 septembre, lors du culte de rentrée. Nous invitons les familles concernées à prendre contact avec la pasteure Elisabeth Muths afin de s'y inscrire par mail : pasteur.elisabeth.muths@gmail.com.
BIBLE & SPORT
2024, une année sportive : lorsque le sport rencontre la foi.
Cet été se tiendront à Paris les Jeux, événement sportif mondial. L’occasion est belle pour évoquer le lien fort qui existe entre le sport et la foi. Paul lui-même en fait d’ailleurs référence dans plusieurs de ses lettres. Nous lisons par exemple dans sa première épître aux Corinthiens (9.24-27) : « Au stade, tous les coureurs font la course, mais un seul gagne le prix. Vous ne savez donc pas cela ? Alors courez pour gagner le prix ! Tous les sportifs s’entraînent, en se privant de beaucoup de choses. Eux, ils le font pour gagner une récompense qui ne dure pas, nous, c’est pour une récompense qui dure. C’est pourquoi, moi, je cours, mais pas au hasard. Je suis comme un boxeur, mais je ne donne pas de coups dans le vide. Je traite mon corps durement, j’en suis totalement maître. Sinon, moi qui ai annoncé le message aux autres, je risque ensuite d’être éliminé ».
Pour l’apôtre Paul, le sport, comme la foi, appelle à un dépassement de soi, oser mettre son cœur à l’épreuve de Dieu. C’est là autant une invitation à vivre sa foi qu’à la partager.
#MP24
C’est l’idée du clip vidéo réalisé par les enfants d’Église Junior (Consistoire de Riquewihr). Il raconte à sa manière comment peut naître la foi dans le cœur de l’humain (NB : regarder la vidéo avant de lire la suite).
Tout commence par le témoignage, symbolisé ici par le don d’un pion. La fille assise sur le banc le reçoit d’un homme portant une casquette blanche sur laquelle est inscrit « #MP24 ». Le pion représente la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ qui, lorsqu’il est accueilli dans un cœur ouvert, provoque une rencontre. Dans le clip, cette dernière est sportive. Voilà donc notre héroïne embarquée dans un surprenant match de football. Face à elle, une équipe de « géants », représentant les épreuves, les difficultés, l’angoisse et l’adversité. Dieu est là aussi, bien sûr. Il est celui qui porte la casquette de coach : il est l’entraîneur. Toute la question est alors de savoir comment il s’en sort à ce poste. La confrontation est rude, la rencontre épuisante. L’effort est harassant, le doute s’installe. Au final, la jeune fille exulte : oui, Dieu est toujours là. Il est sa force. Entre elle et son entraîneur, la confiance naît, la foi éclot. Sa joie, elle n’a qu’une envie, c’est de la partager à son tour.
Oser la rencontre, oser se dépasser
Comme Paul, les enfants d’Église Junior nous invitent à travers leur clip vidéo à nous dépasser. Comment ? En osant la rencontre : avec Dieu d’abord afin de se laisser bousculer et transformer par Lui ; puis, avec les autres pour partager avec eux la joie d’être en Christ. Ce n’est pas un programme de tout repos qu’ils nous proposent là, il est vrai, mais tel est, je crois, le prix de la « grâce qui coûte », salut de notre Église : un appel au dépassement de soi, à l’audace, au discernement, à la patience, à la persévérance et à l’obéissance. Le disciple se mue ainsi en un.e véritable athlète du Christ, courant joyeusement et fièrement pour ses couleurs, celles qui unissent les humains dans la justice, la paix et l’amour de Dieu. Encore faut-il oser la rencontre, germe de la foi.
À vos baskets ?
Parce que la foi naît d’une rencontre. Et cette rencontre est plus sportive qu’il n’y paraît. Dieu venant me rejoindre dans un face-à-face homérique, à l’image de Jacob au gué de Yabboq (Genèse 32.23-32) ou un tête-à-tête éblouissant, à l’image de Paul sur le chemin de Damas (Actes 9.1-19). Un combat, une course, une mise en mouvement. Mon calme, mon humilité et ma persévérance sont mis à l’épreuve. Non pas à un moment précis, une fois pour toutes, mais bien tout au long de ma vie. Mais avec un entraînement approprié auprès de mon Coach céleste, j’apprends de mieux en mieux à faire face. Je ne sais pas vous, mais moi, ça me donne envie d’enfiler mes baskets.
Severin Schneider, pasteur à Ostheim