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Actualités de 2024

A l’occasion de la fête de Yom Kippour, le 12 octobre cette année, le rabbin Olivier Kaufmann et le théologien Antoine Nouis confrontent leurs traditions et échangent sur cette fête, considérée comme une des plus saintes dans le judaïsme. Yom Kippour cristallise beaucoup de malentendus et de divergences entre juifs et chrétiens, autour de la culpabilité, de l’expiation et du pardon. Nous reprenons ci-après les principaux éléments de ce dialogue.

De nombreuses personnes pensent que célébrer Yom Kippour efface les fautes d’un coup de baguette magique, mais c’est très réducteur. Cette fête est précédée d’un temps d’expiation, 40 jours de préparation au cours desquels les offices adoptent un rituel particulier.

Le rabbin Olivier Kaufmann souligne que Yom Kippour s’inscrit dans notre relation à Dieu. Cette fête s’enracine dans le moment historique où Moïse redescend de la montagne avec des nouvelles tables de la loi et annonce - et c’est une révolution au sein du peuple d’Israël - que l’annulation des fautes, l’expiation, le pardon, sont possibles. Mais il est important de faire une distinction entre les fautes commises envers son prochain et les fautes commises envers Dieu. A Yom Kippour on ne parle que des fautes commises envers Dieu. Les fautes commises à l’égard des humains doivent se réparer entre humains, Dieu n’y peut rien.

Il n’en va pas de même dans le christianisme. Antoine Nouis rappelle que, si les deux commandements « tu aimeras ton prochain comme toi-même » et « tu aimeras Dieu », sont énoncés de manière dissociée, ils sont articulés entre eux, reliés, parce que pécher contre son prochain c’est pécher contre Dieu.

Un point particulier de la tradition chrétienne demeure étrange et peut être mal compris pour les juifs : Jésus rachète toutes les fautes, y compris celles commises entre humains, elles sont donc effacées sans actions humaines.

Antoine Nouis répond qu’on est là au cœur de la foi chrétienne. Le pardon a été donné, ce qui change notre conception de la justice. Luther disait « je ne suis pas juste parce que j’accomplis des actes de justice mais c’est parce que je suis juste en Jésus-Christ que je peux accomplir des actes de justice. » Donc les actes de réconciliation ne sont pas la cause du pardon mais la conséquence du pardon qui a été donné.

Mais on peut alors objecter : si le pardon a été donné par Jésus Christ, pourquoi agir ?

Antoine Nouis dénonce cette dérive du christianisme, et rappelle que le théologien D. Bonhoeffer l’appelait « la grâce à bon marché ». Si je suis pardonné, je peux vivre comme je l’entends ! Le pardon est une brûlure et si on entend le prix, le coût, la réalité de ce pardon, cela doit changer quelque chose en nous et dans notre rapport au prochain.

Le rabbin Olivier Kaufman identifie là quelque chose qui sépare juifs et chrétiens. Pour les juifs, il y a une responsabilisation de chacun et c’est pourquoi on a cette période avant Yom Kippour, où chacun est appelé à aller à la recherche de l’autre. Il va lui demander pardon une fois, deux fois, et si la troisième fois le pardon n‘est pas donné, la faute aura changé de camp. Certes on dit que Dieu est en bas dans les champs et qu’il attend notre retour, mais comment prétendre parler à Dieu si auparavant on n’a pas fait ce travail ? Dans ce travail actif, qui est une démarche de séduction, de reconquête du cœur, Dieu n’intervient pas.

Pour les chrétiens, l’approche diffère subtilement. En particulier, pour les protestants, rappelons que selon la première des 95 thèses de Luther, il nous faut tous les jours faire repentance, retourner vers Dieu pour entendre que nous sommes pardonnés. Cet exercice quotidien travaille notre rapport au prochain.

Dans la tradition juive, ce travail de repentance est mis en gestes et en verbe autour d’une notion centrale, celle de vidouï, confession ou plutôt formulation des fautes, comme dans une psychanalyse. Le croyant est invité à énoncer clairement « j’ai fait telle faute ».

Antoine Nouis remarque un parallèle dans le fait que dans les cultes dominicaux protestants, il y a un moment qui se nomme confession des péchés où l’on nomme la faute.

Dans la liturgie juive on va formuler les fautes en se frappant la poitrine, en se plaçant devant Dieu, même pour les fautes interpersonnelles. Il y a un travail d’introspection, de formulation mais toujours devant Dieu. Même dans la faute chacun reste relié à Dieu. Il est vrai que selon certains rabbins, la faute nous éloigne de Dieu, mais elle n’a pas le dernier mot. Cette fête est pleine de paradoxes. Elle comprend un temps de mortification, notamment un jeûne. Mais c’est aussi un jour de joie. Dans certaines liturgies, même la formulation de fautes est chantée dans un rythme joyeux.

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Communiqué de Presse Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF*)

Le 9 octobre 2023, responsables religieux catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans et bouddhistes, nous exprimions ensemble notre effroi et notre profonde tristesse face à la barbarie du Hamas.
En ce 7 octobre 2024, nous peinons à prendre la mesure des traumatismes, sans précédent pour notre génération, engendrés par ces actes terroristes mais aussi par les populations civiles, victimes collatérales de la réponse militaire israélienne. Elles emportent tragiquement plusieurs milliers de victimes. Nous nous inclinons devant l’immense souffrance de celles et de ceux qui ont perdu un être cher dans des conditions atroces, celle des otages et de ceux qui, parents d’otages, ont traversé tant de mois dans l’incertitude et l’angoisse. Nous portons aussi dans notre cœur et notre chair l’immense souffrance des civils israéliens, palestiniens et libanais, des familles meurtries, des existences anéanties, livrées à la terreur et aux ravages que produit la guerre. Nous réprouvons les exactions commises en Cisjordanie. Nous nous inquiétons vivement des conséquences durables de tant de violences, terroristes ou militaires, chez ceux et celles qui les subissent et ceux et celles qui les exécutent.
Nous mesurons combien les événements au Proche-Orient pèsent sur la société française. Pour les juifs et pour les musulmans, les blessures sont vives et douloureuses.
La haine et les discriminations antimusulmanes se multiplient de manière inquiétante et les actes antisémites ont encore augmenté de manière exponentielle. Alors que, dans notre société profondément polarisée, le dialogue est plus important que jamais, même les relations interreligieuses sont mises à l’épreuve, voire gelées. L’expérience heureuse de l’aumônerie au centre multiconfessionnel du village olympique et la fraternité vécue dans le cadre du programme de formation EMOUNA (formation interreligieuse portée par Sciences Po) montrent pourtant que la fraternité demeure possible. La solidarité interreligieuse vécue après les attaques des synagogues de Rouen et de la Grande Motte en ont fourni une nouvelle preuve. Il tient à nous de ne pas importer en France ce conflit.
Aussi nous, responsables religieux catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans et bouddhistes, appelons à la libération de tous les otages, à un cessez le feu et réaffirmons ensemble nos valeurs communes.
Nous réprouvons la violence sous toutes ses formes, et déplorons le nombre insupportable de victimes civiles. Nous condamnons la prise d’otages civils ou militaires et appelons à leur libération immédiate. Nous condamnons tout discours appelant à la haine et à la destruction.
Nous appelons à la prière pour le peuple israélien, pour le peuple palestinien, pour le peuple libanais et pour le peuple iranien qui se trouvent aujourd’hui pris dans une logique de guerre, pour ceux et celles qui sont endeuillés, pour ceux et celles qui ont été pris comme otages ou vivent l’angoisse d’un proche kidnappé, pour tous ceux qui sont déplacés, et dont les moyens de subsistance sont précaires. Nous exprimons notre gratitude pour les organisations qui travaillent à maintenir soins médicaux et approvisionnement.
Nous invitons les forces politiques, religieuses, culturelles, du monde entier à agir pour qu’une paix juste et durable puisse se construire dans toute la région. Nous demandons aux responsables politiques de notre pays à travailler pour une action concertée de la communauté internationale et à rappeler aux belligérants la nécessité du respect du droit international humanitaire.
Nous appelons nos concitoyens, croyants ou non, à préserver et cultiver les relations fraternelles qui lient les uns aux autres dans le respect et l’attention mutuelle ; à rejeter fermement tout antisémitisme, toute haine antimusulmane, tout racisme, tout mépris ou discours de haine et de mort, toute stigmatisation de tout ordre ; à rechercher inlassablement la vérité et la justice en vue de la paix. Nous nous engageons à agir toujours en ce sens.
Plus de 30 ans après la dernière initiative de paix qui avait été portée par les accords d’Oslo, il est grand temps de comprendre qu’une politique prétendant utiliser la violence à son profit ne peut aboutir et que la recherche de la paix est indispensable. Les responsables politiques en ont le grave devoir. Les armes doivent se taire et la fraternité revenir. Le droit international, si imparfait soit-il, doit redevenir le socle du processus à ouvrir.

*La CRCF regroupe des responsables représentant les instances du bouddhisme, des Églises chrétiennes (catholique, orthodoxe et protestante), de l’islam et du judaïsme.

Pasteur Christian Krieger, Président de la Fédération protestante de France
Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France
Monseigneur Dimitrios, Président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France
Monsieur Haïm Korsia, Grand Rabbin de France
Maître Chems-Eddine Hafiz, Recteur de la Grande Mosquée de Paris
Monsieur Antony Boussemart, Président de l’Union bouddhiste de France

Lors d’une récente veillée de Carême, l’une des célébrantes a évoqué le « Carême du monde » : le chemin vers Vendredi saint et Pâques est certes une démarche spirituelle et intérieure, mais nous ne saurions nous recueillir en fermant les yeux sur le monde. Un monde dans lequel la Passion du Christ est partagée par les millions de personnes qui souffrent des passions mortifères qui conduisent à la violence et à la guerre. Parmi les situations qui interpellent notre conscience, celle d’Israël-Gaza, sur la terre-même où Jésus a vécu, a souffert et a été crucifié, nous bouleverse tout particulièrement.

Les massacres d’octobre perpétrés par le Hamas nous ont toutes et tous horrifiés par leur sauvagerie. Et la terrible répression israélienne que le pasteur Sani Ibrahim Azar, évêque luthérien palestinien, craignait dès les premiers jours, n’a pas manqué de se produire. Dans cet engrenage et cette situation terriblement complexe, il faut distinguer entre la dimension politique et les aspects religieux. Disant cela, je reste persuadé que nos convictions religieuses peuvent et doivent interpeller de manière critique les décisions politiques, mais qu’il faut se garder de toute confusion entre les deux sphères. Une de ces confusions vient précisément de la notion de Terre Sainte. Dès lors qu’un peuple revendique un droit sur une terre ou un lieu parce que Dieu l’habiterait ou le lui aurait donné, le conflit est en germe. Pour les protestants, il n’y pas de terre sainte ou de lieu saint : Dieu seul est saint, et la terre appartient à tous les vivants, qui ont une égale dignité. « Il n’y a pas d’étrangers sur cette terre » nous rappelle La Cimade dans l’une de ses devises.

Il n’en reste pas moins que tous les humains ont le droit d’avoir un lieu où résider en sécurité. C’est le prophète Michée (4,4) qui en exprime la conviction : « Chacun cultivera en paix sa vigne et ses figuiers sans que personne l’inquiète. C’est le Seigneur de l’univers lui-même qui parle ». Mais cette espérance n’est pas un droit des uns au détriment des autres, elle ne peut se concrétiser que dans le respect d’autrui et de la loi commune. Et en termes politiques modernes, dans le respect du droit international. Il est évident que la barbarie dont a fait preuve le Hamas, qui se réclame de l’islam, est un blasphème du nom de Dieu qu’il pense honorer. Mais la violence inouïe exercé par l’État d’Israël, qui se réclame de la foi juive (En 2018, le parlement a défini Israël comme « État-nation du peuple juif »), en répression de ces actes barbares, est-elle pour autant justifiée ?

Les arguments souvent entendus à ce sujet estiment qu’Israël est un pays démocratique dont l’armée régulière se défend contre des terroristes qui en veulent à son existence-même. Qu’un pays attaqué puisse légitimement se défendre est incontestable (qui contesterait aux Ukrainiens de se défendre contre la folle agression russe ?), mais le caractère démocratique d’un État ne justifie pas qu’il puisse délibérément violer le droit international (comme c’est le cas des colonies juives en Cisjordanie) et encore moins qu’il utilise des moyens disproportionnés pour se défendre : la France démocratique a fait un usage injustifié de la torture en Algérie et les États-Unis démocratiques ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. La mort atroce et la prise en otage de centaines de civils justifie-t-elle des dizaines de milliers de morts palestiniens dans des conditions non moins terribles ? Autant d’enfants tués en 5 mois que durant 4 ans dans le monde entier ? Quand le président Macron affirme qu’« une vie palestinienne vaut une vie française, qui vaut une vie israélienne », il énonce une vérité profonde, expression de l’héritage judéo-chrétien dans lequel l’islam se reconnaît également (« Qui tue un être humain tue toute l’humanité » Le Coran). Mais elle se heurte à la macabre arithmétique de ce conflit, qui est qu’une vie israélienne vaut 30 vies palestiniennes. On rappelle aussi dans maints débats que le terrorisme islamiste est une hydre sans cesse renaissante qui a frappé de nombreux pays, jusqu’au marché de Noël de Strasbourg. S’il appartient de combattre sans faiblesse cette monstrueuse volonté d’imposer par la violence une vision du monde rétrograde, on ne saurait oublier que la rhétorique mortifère du terrorisme islamique s’alimente, entre autres, du conflit israélo-palestinien non résolu depuis des décennies.

Avant tout, comme le répète Élie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France, la guerre ne peut se justifier (si guerre juste il y a !) que par un projet politique de paix, qui manque à chacun des deux protagonistes : la seule solution est donc la guerre pour la guerre, la guerre à outrance. Que celle-ci soit l’option suicidaire du Hamas, qui ne représente que lui-même, est vraisemblable, avec sa conception morbide du martyre propre à l’islamisme radical. Que cette absence de vision d’avenir et de paix soit partagée par un gouvernement israélien se réclamant du judaïsme est profondément choquant « Moi, je parle de paix, eux, ils choisissent la guerre » Psaume 120,7. Malheureusement, seule une solution imposée par les États-Unis, estime Élie Barnavi, permettra de mettre fin à la guerre.

Dans le domaine religieux, nous constatons une dégradation sans précédent du dialogue inter religieux dans notre pays. En fait, ce constat est fait partout en Europe, comme cela a été confirmé lors d’une récente rencontre de la Communion d’Églises Protestantes en Europe (CEPE). Ce blocage se traduit notamment par l’impossibilité de déclarations communes appelant à la modération et au dialogue, comme nous en avons fait la triste expérience au Comité Inter religieux de la Région, mais aussi au conseil de la CEPE qui n’a pas osé risquer une parole sur le conflit. Dès que l’on s’exprime, on est en effet sommé de prendre parti. Combien de fois n’avons-nous pas entendu l’interdiction du « oui, mais », qui est pourtant le fondement de toute pensée critique dialogique ? Comme le disait un membre du conseil de la CEPE, on ne peut que constater que deux vérités irréconciliables s’affrontent.

En ce temps où nous nous remémorons la passion du Christ, je ne peux m’empêcher de penser à la célèbre question de Ponce Pilate : « Qu’est-ce que la vérité ? » Pilate s’est retranché derrière sa question pour n’avoir pas à se mêler de cette histoire intra juive, mais celle-ci peut être comprise dans une perspective positive : personne ne peut dire qu’il détient seul la vérité, et ce simple constat devrait permettre de renouer le dialogue. Les juifs de France se sont sentis incompris et abandonnés, et subissent de surcroît une recrudescence d’actes antisémites. Mais les musulmans se sentent tout autant méprisés et suspectés. Pour les chrétiens, qui n’ont pas non plus brillé dans leur histoire par leur tolérance et leur souci de paix, la vérité n’est pas un concept, une idéologie, ni même une conviction religieuse, mais une personne, le Christ : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Reconnaître la vérité dans Jésus le Christ mort et ressuscité, ce n’est pas adhérer à une doctrine ou une morale qui serait supérieure aux autres, c’est affirmer que Dieu lui-même n’est pas monologue, mais dialogue, qu’il n’advient que dans sa rencontre avec les humains ou dans la rencontre des humains entre eux, non dans des doctrines religieuses ou politiques, qui ne sont que les faux nez des intérêts de ceux qui les défendent.

Prions donc pour que l’esprit de rencontre et de dialogue du Christ inspire et libère tous les prisonniers de la violence. Alors la vie sera plus forte que la mort, comme au matin de Pâques !

Christian Albecker
Président de l'UEPAL, président de l'Église protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine, président de la Conférence des Églises riveraines du Rhin.

Voici une prière de la professeure Rula Khoury Mansour,  avocate et théologienne protestante palestinienne, citoyenne israélienne, habitant à Nazareth.

Prière pour la paix en Israël et Palestine

Seigneur Dieu, au cœur de la tragédie en Israël et Palestine, nous voulons faire confiance à ta souveraineté, à ta bonté, à ta présence au cœur même des souffrances que nous traversons. Tu es un Dieu de justice et tu nous invites à être acteurs de justice et de paix même dans les pires moments.

Nous prions pour l’arrêt total de cette guerre et pour que les vies innocentes des citoyens soient protégées à Gaza, en Israël et dans l’ensemble des territoires palestiniens.

Nous pleurons et prions pour tous ceux qui pleurent et souffrent de ce conflit permanent, qu’ils soient Israéliens ou Palestiniens. Que nos cœurs s’ouvrent pour comprendre que notre humanité commune diminue lorsque d’autres sont humiliés et maltraités.

Nous prions pour tous ceux qui sont directement affectés par ce conflit et qui cherchent la guérison, le réconfort et la liberté. Qu’ils trouvent consolation et paix dans leur détresse ; que ta présence aimante leur donne la force et la résistance nécessaires pour surmonter les traumatismes. Accorde-leur conseils, soutien et l’assistance nécessaires pour leur rétablissement.

Seigneur, accorde à ton Eglise en Israël et Palestine, la persévérance indispensable pour suivre le chemin de la grâce, même lorsque cela semble difficile et que la colère et la peur menacent de s’emparer d’elle. Enseigne-nous l’art de l’amour qui peut vaincre la haine et promouvoir la justice. Rappelle-nous que notre mission, comme celle de Jésus, consiste à être envoyés dans le monde pour aimer, servir, guérir, sauver et libérer, en présentant une contre-culture qui nous permette de combattre la vengeance par la miséricorde et le pardon, de résister au mal par le bien et de rechercher la justice sur la voie de la réconciliation.

Enfin, Seigneur, guide les dirigeants et les décideurs, en leur accordant la sagesse et le courage de rechercher des solutions pacifiques durables. Qu’ils donnent la priorité à l’unité, à la compréhension et au dialogue pour mettre fin aux châtiments collectifs et qu’ils se concentrent sur le besoin profond des deux parties de vivre en paix et en sécurité.

Amen.