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Au château des EUL de Neuwiller-lès-Saverne du jeudi 17 avril à partir de 19h au dimanche 20 avril 10h.
Un temps à part pour vivre ensemble le week-end de Pâques à travers partages bibliques, prières et rencontres. Des moments de formation sont proposés aux adultes tandis que des activités spécifiques sont prévues pour les enfants et les adolescents.
Thématique : Évangile, Libération et Égalité des femmes.
Les femmes ont été longtemps les grandes invisibles de l’histoire. Les religions ont participé à cet état de fait qui a favorisé et entretenu une situation discriminatoire et exposé les femmes particulièrement à toutes formes de prédations. Depuis, une relecture plus libre de biais cognitifs a permis de découvrir que Jésus a donné une place de choix aux femmes. Au cours de cette retraite, nous explorerons ensemble ces questions cruciales :
• Comment l’Évangile nous appelle-t-il à promouvoir l’égalité et les droits des femmes ?
• En quoi cette exploration féministe nous engage-t-elle dans notre foi et dans nos actions ?
• Comment pouvons-nous, aujourd’hui, faire avancer la cause de l’égalité dans nos vies et au sein de l’Église ?
Des interventions bibliques et théologiques par la pasteure Ruth Wolff Bonsirven, des moments de partage, de débat et de réflexion personnelle permettront à chacun de participer à cette réflexion importante.
Description du séjour :
Tu as entre 14 et 20 ans ? Tu as envie de rencontrer des jeunes de toute la France et d’autres pays ? Le Grand KIFF est l’événement qu’il te faut ! Pendant 5 jours à La Force, en Dordogne, viens vivre une expérience inoubliable avec des centaines de jeunes dans une ambiance festive et chaleureuse. Ce rassemblement protestant est l’occasion de réfléchir ensemble sur le thème « Respire, Espère », de participer à des cultes de louange, de jouer, de discuter, et de vivre des moments de ressourcement. Le Grand KIFF, c’est l’occasion de recevoir un message de paix et d’espérance, de t’engager dans des moments de réflexion sur le sens de la vie, mais aussi de t’amuser et de faire des rencontres marquantes. Cet événement propose une atmosphère joyeuse, sobre, éco-responsable, et t’invite à avancer dans ton parcours de foi tout en rencontrant des jeunes qui, comme toi, veulent s’engager et partager.
Les temps forts :
Des moments de réflexion sur le thème « Respire, Espère ».
Des rencontres avec des jeunes de France et d’ailleurs. Une ambiance chaleureuse et conviviale.
Des activités festives et des jeux en groupe.
Des temps de ressourcement personnel et collectif, des cultes de louange inspirants
Infos pratiques :
Les EUL organisent le transport depuis Strasbourg et l’encadrement des jeunes durant le rassemblement.
Dates : du 24 au 30 juillet 2025
Lieu : La Force, Dordogne
Hébergement : Camping
Transport : en bus depuis Strasbourg
Tarif : 150€
Le tarif comprend le transport en bus, l’hébergement sous tente, les activités et le repas. Séjour subventionné par la Dynamique Jeunesse de l’UEPAL. Ce séjour n’est pas éligible aux aides de la caf et des colos apprenantes. Veuillez contacter les EUL pour une aide financière personnalisée.
Le Grand KIFF est un événement ouvert à tous les jeunes, organisé par l’Église protestante unie de France, en lien avec des œuvres, des mouvements et des Églises partenaires. Ce rassemblement est une occasion pour tous les jeunes, qu’ils soient protestants ou non, de vivre ensemble des moments de partage, de réflexion et de fête. L’identité chrétienne et protestante est clairement présente, avec une attention particulière portée à la Bible et à la rencontre avec les autres.
Inscris-toi en ligne dès maintenant ICI
A quoi correspond cette célébration chrétienne qui marque le début du Carême ?
Cette journée marque le début de la période du Carême dans la tradition chrétienne. Elle est observée principalement par les églises catholique, orthodoxe et certaines églises protestantes.
46 jours avant Pâques
Le mercredi des Cendres marque aussi la fin de la période de Carnaval, Mardi gras. C’est un jour de pénitence et de repentance, où les croyants sont invités à se souvenir de leur mortalité et de leur dépendance de Dieu.
Pendant la messe du mercredi des Cendres, les prêtres bénissent les cendres obtenues en brûlant les rameaux bénis lors de la fête des Rameaux de l’année précédente. Les croyants qui assistent à la messe reçoivent alors ces cendres en signe d’humilité et de repentance. Les cendres sont appliquées en forme de croix sur le front des fidèles avec les paroles « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ». Cette cérémonie symbolise la fragilité de la vie humaine et l’importance de se repentir de ses péchés.
Le protestantisme a une approche différente de cette pratique.
Les Églises protestantes ne célèbrent pas le mercredi des Cendres de la même manière que les Églises catholique et orthodoxe. Certaines Églises, comme l’Église anglicane, la Communion anglicane et les Églises luthériennes, ont conservé cette tradition, mais elle n’est pas universellement observée.
Chaque communauté protestante a sa propre approche de la pratique du Carême et de la célébration du mercredi des Cendres. Les luthériens et les réformés, héritiers de Luther et de Calvin, refusent l’idée de pénitence.
Ainsi, le mercredi des Cendres est davantage abordé comme un temps de réflexion et de méditation.
Source : Regards protestants
Alors que Mulhouse se remet tout juste de l'attaque au couteau qui a fait un mort et 7 blessés au marché couvert le 23 février dernier, le gouvernement remet sur le tapis la question de l'expulsion des étrangers sous le joug d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français) sur fond de tensions avec l'Algérie. La présidente de l'Union des Eglises protestantes d'Alsace et de Lorraine revient sur la hausse du sentiment d'insécurité chez les Français.
Émission de RCF Alsace :
Le 27 février 2025 Isabelle GERBER porte un regard sur l’actualité ICI
2025 : Année du 150e anniversaire de la naissance d'Albert Schweitzer.
L’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine rend hommage à l’un de ses plus célèbres pasteurs à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance, le 14 janvier 1875, en proposant en 2025, une série de manifestations labellisées « Année Schweitzer ».
Prix Nobel de la paix, médecin, humanitaire, philosophe, organiste, c’est ainsi qu’Albert Schweitzer est connu du grand public qui ignore souvent sa qualité de théologien et de pasteur. C’est oublier que la foi chrétienne était centrale dans sa volonté d’agir et de penser le monde. « Toi, suis-moi ! » c’est à cet appel du Christ qu’Albert Schweitzer a cherché à répondre tout au long de sa vie et de ses engagements.
Alors que nous sommes confrontés à des crises majeures, civilisationnelles et environnementales, Albert Schweitzer est à la fois lucide et optimiste. Sa pensée en est d’autant plus inspirante pour nos paroisses et autres lieux d’Églises pour trois raisons principales.
Sa critique de la déshumanisation par la technique est d’une pertinence particulière à l’heure de la prétendue artificialisation de l’intelligence et sa critique de l’impérialisme nationaliste est d’une criante actualité.
Face aux dérèglements climatiques et l’extinction de masse de la biodiversité, son appel au respect de toute forme de vie va bien au-delà d’une préoccupation écologique, il engage à la prise de conscience de l’interdépendance du vivant et donc de la responsabilité unique de l’humanité pour la non-dégradation de ses équilibres.
Enfin sa conviction que le christianisme est une éthique du Royaume de Dieu, fondée sur l’intelligence des textes bibliques et ce qu’il appelait le « simple évangile d’une libération du monde par l’esprit de Jésus » résonne pour chaque chrétien.
Source : uepal.fr
La Fédération protestante de France publie une enquête de grande envergure. Elle met au jour une stabilité du taux de protestants (2%), toutes sensibilités confondues, en France. Ils ont en commun d’être favorables à la légalisation d’une aide active à mourir et à la constitutionnalisation de l’IVG.
Un sondage d’une telle ampleur n’avait pas été réalisé depuis mai 2010. Commandée par la Fédération protestante de France, l’enquête réalisée par l’Ifop a été rendue publique jeudi 23 janvier. Elle dresse le portrait d’un protestantisme en mutation, notamment marqué par la montée des évangéliques. Elle présente également dans le détail le nouveau paysage protestant. Découvrez point par point les grandes lignes de cette très vaste étude sur laquelle Réforme reviendra plus longuement dans les prochains jours.
Stabilité. Représentant 2% de la population de la France métropolitaine, les protestants constituent le troisième groupe religieux après les catholiques et les musulmans. Premier constat, donc : la part des protestants reste stable, et ce malgré un contexte de sécularisation. La part de 2% qui signifie même une légère hausse, compte tenu de l’augmentation de la population française. “Sur les 66 millions d’habitants que compte la France métropolitaine, il y aurait donc 1 320 000 protestants”, précise Jean-Paul Willaime, directeur d’études honoraire à l’École pratique des hautes études.
Montée des évangéliques. Autre constat, la part des évangéliques progresse de 15 points, par rapport à 2010. Ils représentent désormais 33% des protestants. Précision terminologique : dans l’échantillon des “protestants”, le sondage distingue “protestant” et “évangélique”. Pourquoi ? “Parce que certains évangéliques, sans nier leur filiation protestante, préfèrent se définir comme “évangélique” plutôt que comme “protestant”, explique Jean-Paul Willaime, le qualificatif de “protestant” leur paraissant trop lié au protestantisme luthéro-réformé. Dès lors, pour obtenir un ensemble d’enquêtés représentatif de toutes les sensibilités protestantes, le choix a été fait de proposer évangélique à côté de protestant”. Résultat : 67 % choisissent l’identification “protestante” (-15 points par rapport à 2010) et 33 % l’identification “évangélique” ou “chrétienne évangélique” (+15 points par rapport à 2010).
Jean-Paul Willaime souligne par ailleurs une singularité de l’Alsace-Moselle par rapport à d’autres régions : « la forte proportion du choix de “protestant ”: 87 % et le faible taux du choix d’“évangélique” : 13 %. Singularité de cette région où les cultes luthérien et réformé font partie des cultes reconnus et où, pour les autres expressions du protestantisme non liées à l’État, l’on parle d’“églises libres”».
Paysage protestant. La question “De quelle sensibilité religieuse vous sentez-vous le plus proche ?” permet de dresser le paysage du protestantisme en 2025. La sensibilité évangélique représente 33% (contre 22% en 2010), la réformée 25% (37% en 2010), la luthérienne 13% (19% en 2010), la pentecôtiste 11% (5% en 2010), la libérale 8%, la baptiste 7% (ces deux sensibilités n’étaient pas mesurées en 2010), la charismatique 5% (2% en 2010), une “autre” sensibilité 11% (9% en 2010). À noter que les réponses majoritaires dans cette catégorie “autre” ne mentionnent “aucune” sensibilité religieuse ou “protestante”. Le total est supérieur à 100, les sondés pouvant donner plusieurs réponses.
“Néo-protestants”. 25% des personnes se disant protestantes dans l’enquête ne l’étaient pas auparavant (contre 22% en 2010). Elles étaient très majoritairement catholiques (72%) ou sans religion (22%).
Pratique différenciée. 33 % des sondés déclarent assister au culte au moins une fois par mois (dont 21 % une fois par semaine). “Les protestants se distinguent nettement des 5 % de pratiquants réguliers observables dans le catholicisme, observe Jean-Paul Willaime. La surprise augmente encore lorsque l’on découvre que les plus jeunes pratiquent davantage que leurs aînés : 49 % des moins de 35 ans assistent au culte au moins une fois par mois (dont 28 % chaque semaine) alors que c’est le cas de 27 % des 35 ans et plus (dont 18 % chaque semaine).”
Et la fréquence de l’assistance au culte est très variable selon la sensibilité religieuse : 64% chez les charismatiques, 48% chez les évangéliques, 17% chez les luthéro-réformés et 16% chez ceux qui s’identifient à la sensibilité libérale.
Ouverture sur les questions sociétales. Les protestants dans leur ensemble apparaissent majoritairement favorables à la constitutionnalisation de l’IVG ainsi qu’à la légalisation de l’aide à mourir. Dans le cas de cette dernière, 67% des protestants y sont favorables (56% des moins de 35 ans, 71% des 35 ans et plus). “Beaucoup seront sans doute surpris de découvrir que l’opinion des protestants sur cette question complexe et controversée est majoritairement favorable quelle que soit sa sensibilité religieuse”, commente Jean-Paul Willaime. Ainsi les luthéro-réformés (78%), les libéraux (78%), les évangéliques (56%) et les charismatiques (55%) se disent favorables “à la légalisation d’une aide active à mourir”.
Pour ce qui est de la constitutionnalisation de l’IVG, cette mesure adoptée en mars 2024 est bien acceptée par 84% des luthéro-réformés, 87% des libéraux, 63% des évangéliques et 60% des charismatiques.
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 700 personnes protestantes, évangéliques ou chrétiennes évangéliques âgées de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine tirées d’un échantillon global de 32 612 personnes représentatif de la population française. Enquête Ifop réalisée du 18 novembre au 11 décembre 2024.
Source : reforme.net - janvier 2025
Par Cathy Gerig et Stéphane Lutz-Sorg
Pour le sociologue Philippe Gonzalez, le mouvement évangélique a basculé dans l’engagement politique pour défendre l’identité culturelle chrétienne qui est au fondement des États-Unis. Explications.
L’élection de Donald Trump a mis en lumière le rôle déterminant des évangéliques blancs dans le paysage politique américain. Depuis les années 1980, ce groupe, qui représente une base solide pour le Parti républicain, s’est fortement mobilisé en faveur de candidats conservateurs. En 2024, plus de 80 % des évangéliques blancs ont voté pour Trump, malgré des controverses sur des sujets tels que l’avortement. Ce bloc religieux, historiquement influencé par la « moral majority », considère que préserver les valeurs familiales et morales dans une société de plus en plus fragmentée est une priorité.
Cependant, tous les évangéliques ne soutiennent pas cette ligne politique. Une minorité significative, environ 20 %, s’oppose au trumpisme et à son projet de domination culturelle. Ces résistants, comme les Red Letter Christians, mettent en avant un christianisme centré sur les enseignements de Jésus, prônant la justice sociale et le pluralisme. Leur action inclut le rachat d’armes pour les transformer en outils agricoles, le soutien aux sans-abris, ou encore une opposition active à la peine de mort. Cette approche repose sur une théologie du témoignage, privilégiant l’exemple personnel à l’imposition par la loi.
Le débat interne chez les évangéliques reflète une fracture entre conservateurs pluralistes et réactionnaires. Alors que les premiers, comme Russell Moore ou Jerushah Duford, défendent une approche ouverte et respectueuse des diversités, les seconds optent pour une vision hégémonique et parfois théologisée du pouvoir. Ce courant réactionnaire, marqué par des influences néo-réformées et charismatiques, voit dans la culture une bataille spirituelle et politique.
Face à cette polarisation, des initiatives telles que Christians Against Christian Nationalism défendent la séparation de l’Église et de l’État et la liberté religieuse pour tous. Ces résistants rappellent que le pluralisme n’est pas synonyme de faiblesse, mais bien une force dans une démocratie moderne.
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Remerciements : Philippe Gonzalez
Entretien mené par : David Gonzalez
Technique : Quentin Sondag
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