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Actualités de août 2025

Le service protestant de l'enseignement religieux cherche des intervenants.

L’enseignement religieux protestant recherche des futurs intervenants de religion en Alsace et en Moselle. Il s’agit d’assurer une ou plusieurs heures rémunérées de culture religieuse protestante dans les écoles élémentaires publiques tout au long de l’année scolaire en accord avec le statut local.

Vous serez valorisés et accompagnés à travers une formation diplômante. Pour tous renseignements, veuillez nous contacter via l’adresse mail : sper@uepal.fr

Le service protestant de l’enseignement religieux vous recevra et vous présentera l’Enseignement religieux protestant.

Le nombre de prêtres est passé de 65 000 en 1960 à 12 000 en 2023. En accueillant des personnes aux origines plus variées, l’institution a trouvé une réponse partielle à la chute des effectifs.

Samedi 28 juin, la nef de Notre-Dame de Paris est pleine à craquer. Des sièges en plastique ont dû être installés sur le parvis. Un à un, sous le soleil brûlant, les candidats à l’ordination s’avancent à l’appel de leur nom, lançant la formule rituelle : « Me voici ! » Ils sont 16 à marcher vers l’autel de bronze consacré quelques mois plus tôt, 16 à s’allonger sur le sol à damiers de la cathédrale, puis à recevoir l’imposition des mains de l’archevêque, Laurent Ulrich, et des quelque 500 prêtres du diocèse de Paris. Pour la première fois depuis l’incendie d’avril 2019, cette liturgie spectaculaire, organisée dans chaque diocèse une fois par an, avant l’été, peut se dérouler à Notre-Dame, et non dans l’église Saint-Sulpice.

Le millésime est à la hauteur de ce décor grandiose : 16 ordinations, c’est 10 de plus que l’année précédente. Après des fêtes de Pâques marquées par une forte hausse des baptêmes d’adultes, l’archevêché de Paris vit un nouveau moment de grâce. Les catholiques ne demandent-ils pas obstinément, dans leurs prières, des prêtres ?

En réalité, ce samedi de juin a tout du trompe-l’œil. « Une parenthèse », tranche cruellement un prêtre parisien : « Il faut remonter loin pour avoir un nombre à deux chiffres, et il faudra de nombreuses années avant que ça se représente. »

L’éphémère miracle parisien ne suffit pas non plus à masquer la tendance nationale, qui est bien à l’anémie des vocations. En ce mois de juin, 90 prêtres sont ordonnés dans les 99 diocèses de France, contre 105 en 2024. Le chiffre place l’année 2025 tout près du plancher historique de 88 ordinations constatées en 2023.

L’évolution est encore plus frappante sur le temps long. En 1960, la France comptait jusqu’à 65 000 prêtres, en comptant les prêtres diocésains et ceux issus d’ordres religieux, en activité ou à la retraite. Ils sont encore 25 000 en 2000, et 12 000 en 2023, dont seuls 6 700 officient encore. La chute est encore plus marquée s’agissant des religieux et des religieuses, passés de 49 800 en 2000 à 17 300 en 2023.

« La bascule se situe dans les années 1960 », rappelle le père Jean-Christophe Meyer, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France (CEF), chargé du pôle acteurs de l’Eglise. « C’est à cette époque que la crise devient réellement aiguë, sous le double effet d’une diminution des vocations et du départ de nombreux prêtres, qui abandonnent l’état clérical. On a ensuite pu croire, dans les années 2000, avoir atteint le creux de la vague, mais l’effritement s’est poursuivi, accompagnant la sécularisation toujours plus marquée de la société, mais aussi la crise du monde rural. »

« Le terme de “crise des vocations” n’est pas entièrement approprié tant il s’agit d’une tendance de long terme », affirme de son côté le père Emmanuel Petit, recteur de l’Institut catholique de Paris. Selon le canoniste, le phénomène est plus marqué en France que dans le reste de l’Europe, avec toutefois des disparités régionales : « L’Ouest se tient globalement mieux que l’Est, à l’exception de l’Alsace, un peu plus dynamique. La ville de Paris, certes très sécularisée, garde des paroisses dynamiques. Mais des régions entières, qui comptaient autrefois des séminaires actifs, ne forment aujourd’hui plus aucun prêtre. »

« Engagement sacrificiel »
Année après année, l’Eglise de France a dû revoir son maillage territorial, multipliant les regroupements paroissiaux. Les paroisses les plus démunies, dans les diocèses de Limoges, de Luçon (Vendée) ou de Saint-Flour (Cantal) comptent jusqu’à 60 clochers. Autre solution : le recours aux prêtres étrangers, principalement africains. Selon les chiffres fournis par l’Eglise, ceux-ci sont majoritaires dans au moins 14 diocèses. En tout, selon les chiffres de la CEF, sur les quelque 6 700 prêtres en activité en France, un tiers sont des étrangers.

Au fil des ans, c’est aussi le profil des prêtres qui a évolué. Une semaine après son ordination à Notre-Dame, Erwan Saint-Macary, 33 ans, commence à peine à réaliser : « Je bénis beaucoup, et je reçois beaucoup d’encouragements chaleureux. » Clin d’œil du destin, celui qui fut un temps médecin militaire donne rendez-vous devant l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, où il vient de donner l’onction des malades à des patients. « Dans cette position, auprès de ceux qui souffrent, j’ai la sensation de vivre l’essence de ce qui m’avait amené à choisir la médecine, raconte-t-il. A la différence près qu’en médecine on ne parle pas de l’âme… »

Le père Saint-Macary a grandi dans une famille pieuse du Sud-Ouest. A 5 ans, il annonçait à sa mère : « Je veux être prêtre et saint. » La suite fut moins linéaire, entre une vision du monde « très cartésienne », ce choix de la médecine militaire, de longues périodes loin de l’Eglise et des aventures amoureuses qui, jusqu’au bout, lui ont laissé penser qu’il serait incapable d’embrasser le sacerdoce… Il faut d’abord « l’expérience mystique d’une confession bouleversante », à l’âge de 23 ans, pour que, peu à peu, il envisage de s’engager sur la voie de la prêtrise et finisse par entrer au séminaire, trois ans plus tard.

Ce parcours tortueux n’est pas unique : de plus en plus de prêtres connaissent plusieurs vies, plusieurs carrières avant de se consacrer à l’Eglise. Le changement est aussi sociologique. « Avant, le séminaire constituait pour les jeunes de certains milieux, par exemple paysans, une voie pour accéder à une formation, pour s’élever socialement et culturellement, » rappelle le père Emmanuel Petit. « Aujourd’hui, la situation est inverse : les nouveaux prêtres viennent de familles favorisées de la bourgeoisie urbaine ou des milieux aristocratiques, et le sacerdoce est perçu comme un engagement sacrificiel. »

« Au départ, ma mère et ma grand-mère ont eu du mal à accueillir ma décision », explique, comme en écho, le père Erwan Saint-Macary. « Elles avaient peur que je ne sois pas heureux. Et même au sein de l’Eglise, beaucoup de gens continuent à me dire : “C’est si dur, vous êtes courageux…” » Le jeune prêtre vit au contraire son envoi à Bondy, une paroisse pauvre mais très dynamique de Seine-Saint-Denis, comme « quelque chose d’extrêmement stimulant ».

Participation accrue des laïcs
L’Eglise de France, elle, continue de s’interroger sur les moyens de répondre à la raréfaction des vocations. « Réorganiser la carte des paroisses ne répond pas à tout », résume le père Jean-Christophe Meyer, de la CEF, qui note d’ailleurs que « dans beaucoup de diocèses on touche à la limite de ce qui est possible en matière de regroupements ». L’ecclésiastique plaide notamment pour que « les communautés de chrétiens se prennent encore plus en main, sans attendre un prêtre qui de toute façon ne peut pas exercer comme on le faisait il y a cinquante ans ».

Ces pratiques, déjà bien établies dans les paroisses françaises, rejoignent la réflexion portée au niveau mondial par le pape François (2013-2025) sur la synodalité, autrement dit la participation accrue des laïcs, femmes comprises, à la vie de l’Eglise. Sous son pontificat, les fonctions de lecteur et d’acolyte (servant d’autel) ont aussi été ouvertes aux femmes, le ministère de catéchiste (une fonction et un statut qui vont au-delà du simple « prof de caté ») ouvert aux laïcs. Jean-Christophe Meyer souhaite aussi que l’Eglise arrive à « faire entendre l’appel du sacerdoce » dans les communautés issues de l’immigration, où l’on rencontre des paroissiens fervents mais peu de prêtres.

Reste la question de l’ordination des femmes ou l’ouverture du mariage aux prêtres. « Aucune question n’est en soi tabou », tranche Emmanuel Petit, « mais ce ne serait pas au niveau du débat que de le réduire à cet enjeu d’effectifs ». Le même note par ailleurs que les religions comptant des ministres du culte femmes ou mariés connaissent elles aussi une crise des vocations.

Le Monde août 2025.

En 2006, l'Église protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine (EPCAAL) et l'Église réformée d'Alsace et de Lorraine (EPRAL) ont créé l'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine (UEPAL). Cette nouvelle entité n'est pas une Église unie, mais elle offre une structure décisionnelle commune et un corps pastoral unique.

Très tôt, l'Alsace-Moselle adhéra aux idées de la Réforme. Dès 1521, les thèses de Luther étaient défendues dans la cathédrale de Strasbourg, qui devint un centre important du mouvement réformateur grâce aux activités et aux récits de Martin Bucer. Les protestants strasbourgeois étaient des disciples de Luther. C'est Jean Calvin lui-même qui fonda la première congrégation réformée à Strasbourg, mais il s'agit d'une communauté minoritaire. Metz, Mulhouse et d'autres villes de la région adhérèrent au courant « réformé » (calviniste ou zwinglien). Cette histoire de séparation est à l'origine de la distinction entre l'EPCAAL (luthérienne) et l'Église réformée d'Alsace et de Lorraine (EPRAL).

Le statut confessionnel particulier prévu par le traité de Westphalie (1648) rendait impossible l'application de la Révocation de l'Édit de Nantes (1685) dans cette région. En 1905, la région était sous domination allemande et n'était donc pas concernée par la séparation de l'Église et de l'État. Autrement dit, l'Alsace-Moselle n'a pas été touchée par les deux tournants majeurs de l'histoire du protestantisme français. De ce fait, les pasteurs (comme les prêtres et les rabbins) sont rémunérés par l'État et l'instruction religieuse est dispensée dans les écoles.

De par leur situation géographique, les Églises protestantes d'Alsace et de Moselle jouent un rôle de pont entre les minorités protestantes du sud de l'Europe et les Églises majoritaires protestantes du nord du continent.

L’UEPAL est membre du Conseil œcuménique des Églises depuis 1948.

Source : https://www.oikoumene.org/member-churches/union-of-protestant-churches-in-alsace-and-lorraine

Le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), le révérend Dr Jerry Pillay, dans un commentaire sur les projets de construction de quelque 3 400 logements dans un projet de colonisation controversé dans la zone E1 en Cisjordanie occupée, a appelé à l'arrêt de la trajectoire des colonies illégales.

« De telles colonies sont interdites par la quatrième Convention de Genève et, outre leur illégalité, sont injustes, incompatibles avec la paix, contraires aux intérêts légitimes de l'État d'Israël et constituent un obstacle à la solution à deux États et à la création d'un État palestinien viable, comme l'affirme la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité de l'ONU », a déclaré Navi Pillay.

« Depuis de nombreuses années, les appels du COE et de nombreux autres membres de la communauté internationale en faveur d'un gel de toute construction et expansion de colonies, comme première étape vers le démantèlement de toutes les colonies illégales dans les Territoires palestiniens occupés, sont restés lettre morte. »

Pillay a également exhorté les gens à comprendre que de tels plans sont des efforts délibérés pour contrecarrer et frustrer les initiatives tardives des membres de la communauté internationale visant à reconnaître l’État de Palestine et à relancer la solution à deux États.

« Le COE exhorte tous les membres responsables de la communauté internationale à affronter et à inverser cette trajectoire destructrice tracée par le gouvernement israélien, et exhorte toutes les Églises membres du COE à intensifier leur plaidoyer et leur action en faveur d’une paix juste pour tous les peuples de la région – Israéliens et Palestiniens, Juifs, Musulmans et Chrétiens – fondée sur la reconnaissance de l’égalité des droits humains et de la dignité inhérente donnée par Dieu à tous », conclut la déclaration.